Ce matin, nous sommes allés parcourir la réserve naturelle du Fango qui est un petit fleuve qui se jette dans le golfe de Galéria.

Avant de pénétrer dans cete réserve, nnous avons lu attentivement le panneau situé au départ du chemin. Ce panneau demande aux visiteurs de respecter la nature et listait les principaux interdits (camping, feux, véhicules à moteur...)

Au départ du sentier qui parcourt la réserve.

Un olivier travaillé par le sel et le vent dominant d'ouest.

 

Après avoir reconnu quelques espèces végétales comme les griffes de sorcière (une plante introduite faisant concurrence aux plantes endémiques), nous avons rejoint la tour gênoise de Galéria. L'édifice a été construit durant l'occupation de l'île par les gênois, à la Renaissance et servait de tour de guet, tout comme les 100 autres construites autour du littoral corse. Elle permettait, notamment, de prévenir les habitants, par un feu, de l'arrivée éventuelle de pirates.

Vers 11 heures, nous avons installé la lunette pour observer, avec un système de réflexion simple, l'éclipse partielle du soleil par Vénus, d'une taille ridicule par rapport à notre étoile.

Après cette observation, peu courante, nous sommes descendus vers le Fango. Nous avons pu visualiser, au travers d'un paysage très représentatif, le cycle de l'eau dans son entier : mer, nuages, vent, montagnes, neige, fleuve.

Nous avons poursuivi notre périple en gagnant la plage. Jean-Baptiste nous a fait découvrir l'importance des dunes qui stabilsent le terrain et servent de saute-vent aux embruns, préservant ainsi du sel la forêt toute proche. Il est donc fondamental de préserver les plantes qui maintiennent ces dunes en place.

La tour gênoise de Galéria, destinée à surveiller l'arrivée des pirates.

Vénus, vraiment petite par rapport au soleil.

 

Le cycle de l'eau visble dans son entier.

La dune, un relief naturel à protéger.

 

Et vint l'heure de la pause déjeuner...

Nicolas avec le ravitaillement effectué en kayak.

Attention, ne vous approchez pas, sinon, gare !

 

Après déjeuner, nous nous sommes baignés et nous avons enfin pu tester nos cerfs-volants construits samedi. Après quelques essais infructueux, nous avons trouvé comment les stabiliser et nous les avons vu évoluer, avec grand plaisir, dans le ciel à une bonne hauteur.

 

Une fois rentrés et douchés, Jean-Baptiste et Nicolas nous ont appris un chant corse, "la liberta". Cela a été l'occasion de déouvrir la langue corse à la belle sonorité si particulière. Remercions-les pour leur disponibilité et leur spontanéité. Pour rester dans le domaine musical, nous avons répété les chants de notre prochain spectacle (vendredi 11 juin, à la salle polyvalente de Ceillac).

La journée, pourtant déjà bien remplie n'était pas encore terminée...

A 21 heures, nous attendaient, dans notre petite crique favorite, nos deux compères. Nicolas avait revêtu son équipement de plongée et Jean-Baptiste avait installé un écran et un vidéo-projecteur. Nicolas est parti plonger avec une caméra sous-marine dont les images étaient transmises directement par VHF pour être projetées à l'écran.

Nous avons ainsi découvert la vie sous-marine des fonds tout proches. Hormis les classiques oursins et autres poissons communs, Nicolas a pu surprendre une murène, des rascasses (qui se confondent étonnamment avec leur milieu), des vers marins, un concombre de mer, des éponges (qui sont des animaux et pas des végétaux) ...

Cette exploration sous-marine en direct a été aussi l'occasion d'illustrer un travail effectué la veille sur la posidonie.

Nicolas avec la caméra sous-marine.

Un montage unique en France pour une découverte en direct.

 

Ainsi, s'est achevée cette journée, dense et riche, qui se pousuivra certainement dans nos rêves jusque tard dans la nuit...