Ce matin, nous avons fait une dernière synthèse de ce que nous avions vu et étudié avant la fin du séjour.

Pendant la pause, vers 11 heures, Catherine est venue nous chercher car elle venait de surprendre un serpent juste devant le centre. Aussitôt, nous sommes sortis, Michel a capturé le reptile qui s'est avéré être une couleur verte et jaune mélanique (entièrement noire).

Une belle couleuvre verte et jaune mélanique observée juste devant le centre.

Grandes écailles et pupilles rondes...

 

Cela a été l'occasion de rappeler les critères permettant de différencier les vipères (petites écailles sur la tête, pupilles fendues) et les couleuvres (grosses écailles sur la rtête, pupilles rondes), sachant qu'en Corse il n'y a pas, théoriquement, de vipères.

Pour finir la matinée, nous avons repris le chant corse appris la veille et répété une partie du spectacle que nous présenterons vendredi.

Ah, il fait chaud à Ceillac !

Samedi, on bivouaquera au lac !

Apparemment, tout va bien à Ceillac.

 

Après déjeuner, nous avons commencé le rangement et préparé nos sacs en vue du départ le lendemain matin.

Puis, nous nous sommes répartis entre 3 ateliers tournants :

- atelier biologie au laboratoire : observations au microscope, description et réprésentation de spécimens (requin, raie, oursin, bernard-l'ermite, ver marin...)

- atelier cétacés : Nicolas nous a fait un exposé complet sur les différents cétacés que l'on peut rencontrer dans la Méditerranée.

- atelier reptiles : Michel a profité de la capture temporaire de la couleuvre (protégée, comme l'ensemble des reptiles) pour nous présenter l'évolution des reptiles depuis l'apparition de la vie jusqu'à aujourd'hui. La vie des ophidiens (serpents), et plus particulièrement des couleuvres corses, nous a été décrite (alimentation, reproduction, utilité, anatomie...).

Observons cet oursin de près.

Pas facile à dessiner ce poisson, il bouge tout le temps !

 

Nicolas commence son exposé sur les cétacés.

Il est très beau ce serpent avec sa robe toute noire.

 

Avant le dîner, nous avons terminé les préparatifs (rangement, nettoyage des chambres...) et nous avons relâché la couleuvre dans le maquis, son milieu naturel.

La couleuvre, très bonne grimpeuse, retrouve le maquis, son habitat naturel.

 

A quatre, on est plus efficace !

Un dernier regard sur la mer : un beau coucher de soleil !