Mercredi 11 juin 2008

Ce matin, chacun était équipé de jumelles pour pouvoir observer les oiseaux qui vivent au bord du canal.


Petite marche au bord du canal pour observer les oiseaux.

Nous avons pu apercevoir des martinets (des oiseaux qui, au début de leur vie, n'arrêtent pas de voler durant 2 années), des choucas (à ne pas confondre avec le chocard à bec jaune que l'on peut voir à Ceillac), des guêpiers (des oiseaux très colorés qui se nourissent d'insectes venimeux), des martins-pêcheurs (superbes oiseaux piscivores verts et bleus), des cols-verts (la femelle se confond avec son milieu tandis que le mâle arbore de belles couleurs vives pour attirer l'attention d'éventuels prédateurs, qui menaceraient le nid, et faire ainsi diversion.)...


Les martinets ont un vol très rapide et sont, de ce fait, difficiles à suivre avec les jumelles.


Lobsang a repéré des nids de guêpiers.

Nous avons vu aussi beaucoup d'éoliennes, qui fournissent une énergie électrique propre, car dans cette région il y a beaucoup de vent, souvent la Tramontane qui souffle du Nord (un vent équivalent au Mistral qui souffle dans la vallée du Rhône).


Voici un déversoir qui permet d'évacuer le surplus d'eau dans le canal.

 

Après une pause jeux, nous avons visité une cave viticole. Nous avons appris que le vin était fabriqué à partir de jus de raisin, obtenu par pressage des grappes, dans un pressoir ou parfois encore par foulage.

C'est la fermentation de ce jus (surtout les sucres) dans des fûts ou des tonneaux (ceux de la cave de Guéry contenaient 315 hl) qui permet d'obtenir un jus alcoolisé.


Le pressoir qui permet d'obtenir le jus de raisin.

 


La cave viticole de Guéry avec ses fûts énormes (315 hl chacun !).

 


Petite pause en jonglant avec les balles.

Loïck à l'oeuvre.


Lola recherche des fossiles dans la terre.

Après le déjeuner, nous sommes partis à la recherche des fossiles.

Il faisait bien chaud ! Nous avons trouvé des fossiles d'huîtres et de coques surtout.

Cela prouve, qu'il ya très longtemps, la mer recouvrait la région.

 


Première belle trouvaille...

Le soir, une conteuse, Virginie Lagarde, est venu nous raconter de belles histoires dont quelques unes faisent un peu peur. En voici une qui nous a bien plu :

Koukoulicou était un coq qui se croyait le plus beau coq de l'Argentine. Un jour, il reçut un lettre de son oncle qui l'invitait à son anniversaire. Il invita ses amis à l'accompagner et partit sans tarder.

En route, il se salit malencontreusement le bec en mangeant un ver qui se tortillait dans la terre boueuse.

Il demanda à Madame l'Herbe, s'il pouvait s'essuyer sur elle. Elle lui répondit qu'elle était beaucoup trop sèche et ne pouvait donc lui être utile tant qu'elle n'aurait pas été arrosée.

Le volatile se rendit donc à la fontaine toute proche pour prendre de l'eau mais il trouva dans le bassin une vache qui y trempait ses sabots, salissant ainsi l'eau. La vache lui expliqua que le boucher voulait la tuer et que tremper ses sabots était une façon efficace pour elle de se déstresser.

Koukoulicou se rendit donc chez le boucher pour essayer de le convaincre de renoncer à tuer la vache. Le boucher lui répondit alors : "La vache ne m'intéresse plus, c'est toi qui, maintenant, me paraît pouvoir faire un excellent plat !".

Le coq ne demanda pas son reste et s'enfuit avant que le méchant homme le trucidât.

Quand le volatile revit la vache, celle-ci fut rassurée de ne plus être la cible des mauvaises intentions du boucher. Elle quitta donc le bassin et Koukoulicou put prendre de l'eau. Il alla arroser l'herbe qui reverdit très vite et il put s'essuyer enfin dessus. Aussitôt fait, il reprit sa route pour aller chez son oncle où il arriva juste à temps pour faire la fête...