Les eaux usées sont polluantes. Il faut donc, avant de les rejeter dans la nature, les nettoyer au mieux.

Nous avons réfléchi en classe sur le processus à suivre pour ce faire puis nous sommes allés visiter un station d'épuration, à Gap afin de voir ce qui est fait en réalité...

 

NETTOYER L'EAU EN CLASSE

Nous avions à disposition de l'eau très sale que nous avons essayé de nettoyer le mieux possible.

Nous avons procédé de la manière suivante :

- D'abord, nous avons utilisé une passoire qui a retenu les plus gros matériaux (brindilles, cailoux...)

- Puis, nous avons utilisé un filtre à café qui retenu les matériaux les plus fins. L'eau était déjà plus claire.

- Ensuite, avec une cuillère, nous avons retiré l'huile qui était à la surface de l'eau

Après ces 3 opérations, l'eau est bien plus claire mais loin d'être potable.


Pour épurer l'eau, nous avons ajouté du sulfate d'aluminium qui a aggloméré les saletés qui sont tombées au fond
(floculation).

Afin de retenir les dernières saletés, nous avons utilisé un sable très fin et propre.

Enfin, le charbon actif a servi à réduire les odeurs.

 

Pour finir et être sûr que l'eau peut-être bue, nous avons versé un petit peu d'eau de Javel qui a détruit les microbes.

Nous avons aussi utilisé un nanofiltre.

 

STATION D'ÉPURATION

Début janvier, nous avons visité la station d’épuration qui recueille les eaux usées de l’agglomération de Gap : eaux de vaisselle, de toilettes, de douche, de lessive, de ménage…

Nous avons ainsi pu vérifier si le nettoyage de l'eau fait en classe était correct...

Cette station traite 600 m3 d’eau par heure qui, une fois épurée à 98%, est rejetée dans la rivière la Luye passant à proximité. Elle n’est pas potable mais compatible avec le milieu.


Réseau de tranfert des eaux usées sur Gap.

 


Présentation par le technicien des ordinateurs qui aident à la gestion de la station.

 

Le traitement commence par  un dégrillage qui consiste à récupérer les flottants (papiers, sacs…)

Puis, ce sont le déshuilage et le dessablage au cours desquels on retire la graisse en surface et le sable au fond.

Ensuite, l’eau, est dirigée vers un bio-réacteur où les bactéries assimilent nitrates, carbonés et phosphates.

Pour finir, l’eau passe dans le clarificateur qui est une cuve de décantation.

 
Plan de la station.

Les boues générées sont récupérées et finissent en terreau pour l’agriculture dans les champs. La station d’épuration en fournit 100 tonnes par semaine. Quant à l'eau, comme indiquée plus haut, elle rejetée dans la Luye.


Schéma du bioréacteur

Cette station est de type biologique, comme la plupart des stations en France. En classe, nous avions utilisé un processus de type physico-chimique avec la floculation. A Ceillac, la station qui sera construite cette année, en 2008, utilisera ce dernier procédé, l'altitude de la station interdisant le système biologique.